NANGA-EBOKO : CRIME CRAPULEUX ET ODIEUX A NANGA-EBOKO (Mendegue, hameau de Nanga-eboko) Images choqu
- Serge herve NIMANGA
- 28 janv. 2018
- 2 min de lecture
Koksana Befembe Albertine a été assassinée par des individus jusqu’en ce moment non identifies même si des soupçons sont portés sur une personne qui menaçait la victime depuis quelques temps. Koksana habitait à un endroit où elle vivait toute seule sur les terres de ses parents décédés.
Agent d’Etat en retraite, son domicile n’avait pas de voisinage sur plus de 400 mètres de chaque cote.
Elle a été donc assassinée sans possibilité qu’on lui porte secours.
Koksana aurait été aperçue le vendredi 26 janvier au centre-ville de Nanga-eboko pour faire ses courses et rentrer chez elle.
Selon son compagnon, un ancien gardien de prison en retraite, il a reçu un coup de téléphone de la part d’un inconnu qui lui annonçait que sa compagne Albertine aurait été victime d’un coup de vol. Surpris, il a demandé à son interlocuteur qui est-il et comment il a eu son numéro. L’individu lui a répondu qu’il a eu son numéro de la part d’une certaine « mefouman » nièce de la désormais feue Koksana qui lui demandé de l’informer. Ledit monsieur aurait insisté plusieurs fois.
Le lendemain matin, le compagnon se rend au domicile de sa compagne et trouve que la porte est fermée. Intriqué, il essaye de forcer la porte sans succès et constate qu’une fenêtre est ouverte. Il écarte d’avantage la fenêtre et découvre un corps immaculé de sang et couvert d’un drap en laine.
C’est ainsi qu’il alerte la gendarmerie au premier poste de contrôle qu’il retrouve.
Les autorités de la ville au premier rang desquelles le Sous-Préfet de Nanga-eboko, le Commandant de Brigade et le personnel de l’Hôpital de Nanga-eboko informées se rendent tous sur les lieux.
En présence de la population des environs, le dimanche 28 janvier 2018, on découvre le corps sans vie de Koksana Befembe Albertine couvert de sang, la gorge tranchée, un œil crevé et ayant subi un viol si on s’en tient au sperme qui a dégouliné de son postérieur. Juste à cote d’elle une machette couverte de sang, certainement l’arme du crime. Sur elle, elle lettre sur laquelle on peut lire « j’ai été envoyé par sa nièce pour la tuer à cause d’une affaire de 30.000 frs et pour le terrain ».
Selon les premières images, les criminels ont accédés dans la maison par une fenêtre. A cote de la victime, les meubles de la maison sont dessus dessous, sans doute suite à une bagarre qui s’y est déroulée.
Les premières investigations ont tout de suite commencées en présence de l’œil vigilent du Sous-Préfet de la ville de Nanga-eboko. Quelques cartes d’identité récupérées sur place serviront aux premières enquêtes. Le Procureur a été saisi le jour même.
Le lendemain matin, notre équipe s’est rendue à la compagnie de gendarmerie de Nanga-eboko ou le Commandant Compagnie de Nanga-Eboko a pris les rênes des enquêtes et les premières auditions des personnes convoquées devaient démarrées.
HAUTE-SANAGA vous reviendra au fur et à mesure que l’enquête avancera.




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